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Posted on 2 octobre 2013 in Actus - News

Bolzano: un sommet  des vins «autochtones»

Bolzano: un sommet
des vins «autochtones»

Du 21 au 24 octobre, deux manifestations sont organisées à Bolzano (province autonome dans le Trentin-Haut-Adige), pour découvrir des vins italiens.

D’abord, mardi 21 et mercredi 22 octobre, à l’enseigne d’Autochtona, le forum des vins autochtones, qui en est à sa dixième édition et qui accueillera des producteurs d’une douzaine de régions italiennes. Une foire hôtelière, Hotel, se tient en parallèle. Une sélection des meilleurs étiquettes des «autochtones par passion» sera faite, tandis qu’une dégustation des meilleurs Lagrein, le vin local de la région de Bolzano, sera présentée avec le Consortium des vins du Haut-Adige.

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Le mercredi 23 et jusqu’au jeudi 24, dans l’enceinte de la Foire de Bolzano, se tiendra Vinea Tirolensis, un salon des vins de cette région bilingue italien-allemand. Là encore, les producteurs de plusieurs zones du Haut-Adige seront présents. Le 24, le public pourra assister à la proclamation des résultats du concours Lagrein Awards, qui distinguera les meilleurs vins rouges de ce cépage alpin, dégustés par un jury international — dont nous serons. Cépage mentionné dès 1318 é Gries, près de Bolzano, le Lagrein, selon les études ADN (en 2006) du Valaisan José Vouillamoz et de M. S. Grando est un croisement entre un autre cépage rouge alpin, le Teroldego, mais aussi un jumeau du Marzemino, un neveu de la Dureza, un des parents de la Syrah (avec la Mondeuse blanche) et, partant, un cousin de la Syrah et dont le grand-père fut aussi le Pinot noir, (pedigree tiré de Wine Grapes).

La Foire de Bolzano a présenté à Bologne, le 2 octobre, les résultats d’une étude sur l’agriculture du Haut-Adige. Grâce à la production agricole, notamment de pommes, mais aussi de fromages et de vins, la région a réussi à maintenir une part élevée de la population dans les villages de campagne et de montagne, a constaté le professeur Massimo Tagliavini. Le tourisme, marié à l’agriculture, contribue à ce maintien d’un tissu rural alpin, conforté par une longue tradition. Près de 30 millions de nuitées en Haut-Adige sont enregistrés, dont une bonne part dans l’agritourisme. Un communiqué de presse souligne que «le tourisme contribue à faire connaître les porduits typiques sudtyroliens à une vaste gamme de consommateurs qui, une fois retournés chez eux, continuent, du moins en partie, à acheter ces produits régionaux et les conseillent à des parents et à des amis.» Grâce à une organisation agricole typique, ces dix dernières années, le nombre d’exploitations agricoles n’a que peu baissé, contrairement à ce qui se passe dans d’autres régions montagneuses d’Italie.

www.autochtona.it

©thomasvino.ch