Genève — Pluie d’or sur la sélection 2005
Vins de Genève
Pluie d’or
A Genève, les sélections locales 2005 ont récompensé 90 vins, tous parés d’or… Le «Sanglier de bronze» revient à un (curieux) vin doux dont le nom est de goût douteux, «La pine sucrée».
Si les grands concours internationaux s’évertuent à limiter les médailles d’or à 5%, et les récompenses à 20%, les Genevois ne font pas dans le détail. En six éditions, le nombre de vins dégustés par un jury formé de deux tiers de vignerons, d’un cinquième d’amateurs et d’un dixième de restaurateurs, est passé de 280 à 456. L’inflation des médailles va de pair avec ce chiffre… Les vins distingués servent ensuite à tous les concours, comme «ambassadeurs genevois». Restent les prix spéciaux. Cette année, comme en 2003, c’est un vin doux qui s’impose : son producteur, Jean Mallet, a reçu le Sanglier de bronze. Mais cette «Pine sucrée 2002» du Domaine des Baillets, à Peissy, doit sa structure et son alcool (près de 15°), plus au procédé de la concentration sous vide et au passage en fût de chêne qu’à la matière première, le riesling X sylvaner, et au terroir. Pour sa part, un jury d’étudiants de l’Ecole hôtelière de Genève a distingué un sauvignon blanc 2004 du Domaine Les Curiades, à Lully, et une tablée de journalistes spécialisés a donné son prix à un élégant assemblage rouge 2003, la «Cuvée Velours Noir», du Domaine de Miolan, à Choulex.
Une première genevoise à Vinexpo
Trois domaines trustent les médailles : le Vignoble de l’Etat de Genève, le Domaine du Paradis et le Clos des Pins. Le cabernet-sauvignon de ce dernier, vinifié par Marc Ramu, a été sacré meilleur vin suisse, parmi les médaillés des Citadelles, à l’ouverture de Vinexpo, à Bordeaux. Une première historique pour Genève. Sur cinq vins genevois expédiés dans des concours internationaux, trois reviennent avec des médailles, se félicite l’œnologue cantonal, Alexandre de Montmollin.
(Hôtel+Tourismus Revue, juillet 2005)
Si les grands concours internationaux s’évertuent à limiter les médailles d’or à 5%, et les récompenses à 20%, les Genevois ne font pas dans le détail. En six éditions, le nombre de vins dégustés par un jury formé de deux tiers de vignerons, d’un cinquième d’amateurs et d’un dixième de restaurateurs, est passé de 280 à 456. L’inflation des médailles va de pair avec ce chiffre… Les vins distingués servent ensuite à tous les concours, comme «ambassadeurs genevois». Restent les prix spéciaux. Cette année, comme en 2003, c’est un vin doux qui s’impose : son producteur, Jean Mallet, a reçu le Sanglier de bronze. Mais cette «Pine sucrée 2002» du Domaine des Baillets, à Peissy, doit sa structure et son alcool (près de 15°), plus au procédé de la concentration sous vide et au passage en fût de chêne qu’à la matière première, le riesling X sylvaner, et au terroir. Pour sa part, un jury d’étudiants de l’Ecole hôtelière de Genève a distingué un sauvignon blanc 2004 du Domaine Les Curiades, à Lully, et une tablée de journalistes spécialisés a donné son prix à un élégant assemblage rouge 2003, la «Cuvée Velours Noir», du Domaine de Miolan, à Choulex.
Une première genevoise à Vinexpo
Trois domaines trustent les médailles : le Vignoble de l’Etat de Genève, le Domaine du Paradis et le Clos des Pins. Le cabernet-sauvignon de ce dernier, vinifié par Marc Ramu, a été sacré meilleur vin suisse, parmi les médaillés des Citadelles, à l’ouverture de Vinexpo, à Bordeaux. Une première historique pour Genève. Sur cinq vins genevois expédiés dans des concours internationaux, trois reviennent avec des médailles, se félicite l’œnologue cantonal, Alexandre de Montmollin.
(Hôtel+Tourismus Revue, juillet 2005)