Lausanne – Genève: deux guides non synergisés
Bien manger à Lausanne et Genève
Deux guides non synergisés
Concoctés par les responsables des rubriques gastronomiques (ou ce qu’il en reste) des quotidiens vaudois 24 Heures et genevois Tribune de Genève (TG), David Moginier et Alain Giroud, les guides Le Coup de Fourchette et A table! 2011-2012 viennent de paraître.
Pas encore synergisées, ces rubriques, des deux bouts du lac… Chaque titre garde ainsi sa personnalité. A Lausanne paraît la 17ème édition du vademecum rouge et blanc, corporate avec son titre de tutelle et à Genève, la 6ème édition en bleu et blanc. On regrette, d’emblée, que dans ces guides au format de poche, les nouvelles adresses retenues ne soient pas clairement signalées. Car dès le début, à Bex, on tombe sur deux tables nouvelles et alléchantes, le Café Suisse et la Palette des Sens. Et pourtant, les deux rédacteurs-préfaciers mettent l’accent sur ces «nouvelles adresses». Leur arrivée, explique David Moginier, a pu s’accompagner du sacrifice «de quelques anciennes adresses dont la notoriété n’était plus à faire». Alain Giroud, lui, salue le retour de quelques tables qui avaient disparu de l’édition 2009, faute de qualité suffisante. Les deux chroniqueurs soulignent que la crise a obligé les patrons des établissements publics à améliorer la qualité et à dynamiser l’offre.
Deux guides complémentaires
Phénomène urbain autant à Genève qu’à Lausanne, les adresses exotiques — à commencer par l’Italie à Genève… — se multiplient. Les deux petits guides (192 pages pour le vaudois, 212 pour le genevois, avec des tableaux) ne se recoupent pas entièrement. Le vaudois (177 adresses vaudoises) s’élargit à la Suisse romande (135, dont 50 genevoises). Le genevois (158 adresses locales) a limité les tables vaudoises (46), mais regarde du côté de la France que les Genevois appellent «voisine» et le Valais (26 adresses) «où la progression qualitative de la cuisine est notable», note l’auteur, Valaisan de Genève. On se consolera avec les 24 adresses fribourgeoises du guide vaudois (réduites à 13 dans le genevois).
A noter aussi, au chapitre des différences, dans l’édition du «Coup de Fourchette», des symboles qualifiant sur un maximum de 5, la table, l’addition et la cave (nouveauté de la 12ème édition 1998-1999, celle que j’avais conduite, en dépoussiérant la formule et en revenant au petit format initial). «A table !» ne livre pas de cotation, sinon par le ton du texte, amène et positif. Et les deux opuscules, finalement complémentaires, rangent leurs tables en catégorie (tables créatives, modernes, traditionnelles, bistrot, d’ailleurs). Prix unifié : 34 fr. pour l’un ou pour l’autre.
Et depuis l’édition précédente, applications Iphone, remise au goût du jour, téléchargeables sur App Store (9 fr.) : des mises à jour régulières sont promises.
©thomasvino.ch
Pas encore synergisées, ces rubriques, des deux bouts du lac… Chaque titre garde ainsi sa personnalité. A Lausanne paraît la 17ème édition du vademecum rouge et blanc, corporate avec son titre de tutelle et à Genève, la 6ème édition en bleu et blanc. On regrette, d’emblée, que dans ces guides au format de poche, les nouvelles adresses retenues ne soient pas clairement signalées. Car dès le début, à Bex, on tombe sur deux tables nouvelles et alléchantes, le Café Suisse et la Palette des Sens. Et pourtant, les deux rédacteurs-préfaciers mettent l’accent sur ces «nouvelles adresses». Leur arrivée, explique David Moginier, a pu s’accompagner du sacrifice «de quelques anciennes adresses dont la notoriété n’était plus à faire». Alain Giroud, lui, salue le retour de quelques tables qui avaient disparu de l’édition 2009, faute de qualité suffisante. Les deux chroniqueurs soulignent que la crise a obligé les patrons des établissements publics à améliorer la qualité et à dynamiser l’offre.
Deux guides complémentaires
Phénomène urbain autant à Genève qu’à Lausanne, les adresses exotiques — à commencer par l’Italie à Genève… — se multiplient. Les deux petits guides (192 pages pour le vaudois, 212 pour le genevois, avec des tableaux) ne se recoupent pas entièrement. Le vaudois (177 adresses vaudoises) s’élargit à la Suisse romande (135, dont 50 genevoises). Le genevois (158 adresses locales) a limité les tables vaudoises (46), mais regarde du côté de la France que les Genevois appellent «voisine» et le Valais (26 adresses) «où la progression qualitative de la cuisine est notable», note l’auteur, Valaisan de Genève. On se consolera avec les 24 adresses fribourgeoises du guide vaudois (réduites à 13 dans le genevois).
A noter aussi, au chapitre des différences, dans l’édition du «Coup de Fourchette», des symboles qualifiant sur un maximum de 5, la table, l’addition et la cave (nouveauté de la 12ème édition 1998-1999, celle que j’avais conduite, en dépoussiérant la formule et en revenant au petit format initial). «A table !» ne livre pas de cotation, sinon par le ton du texte, amène et positif. Et les deux opuscules, finalement complémentaires, rangent leurs tables en catégorie (tables créatives, modernes, traditionnelles, bistrot, d’ailleurs). Prix unifié : 34 fr. pour l’un ou pour l’autre.
Et depuis l’édition précédente, applications Iphone, remise au goût du jour, téléchargeables sur App Store (9 fr.) : des mises à jour régulières sont promises.
©thomasvino.ch